Dans le paysage politique et intellectuel français, quelques voix émergent avec clarté et audace. Cassandre Bégous est l’une d’elles. Figure montante de la gauche française, intellectuel engagé, militant LGBTQI+, co-auteur d’essais politiques, formateur et vulgarisateur, Bégous conjugue les sphères de la recherche, de la politique et de la société civile. Associé à La France Insoumise (LFI) et à l’Institut La Boétie, il est à l’avant-garde des luttes contemporaines, qu’il s’agisse de la montée de l’extrême droite, de la défense des minorités sexuelles et de genre, ou de la critique sociale des rapports de pouvoir.
Cet article retrace le parcours de Cassandre Bégous, en explorant ses engagements, ses publications, ses controverses, et les perspectives qu’il offre pour une France plus inclusive.
Cassandre Bégous : biographie, âge et formation
Cassandre Bégous est né au début des années 1990, ce qui le situe aujourd’hui dans la tranche des trentenaires engagés politiquement et académiquement. Même si son âge précis (cassandre begous âge) n’est pas directement diffusé publiquement, il revendique une génération née avec la mondialisation néolibérale et élevée dans la conscience de ses impasses : montée des inégalités, crise écologique, fractures identitaires.
Diplômé de Sciences Po Paris, il se spécialise en relations internationales et s’intéresse dès ses années de formation à la politique étrangère, aux enjeux postcoloniaux, et à la place des identités dans les relations de pouvoir. En parallèle de son cursus, il fonde et préside l’association étudiante Equal, militante pour les droits LGBTQI+. C’est aussi à cette époque qu’il développe ses premières compétences médiatiques en intervenant sur Web7Radio et en écrivant dans des journaux étudiants.
Engagement LGBTQI+ et intersectionnalité
Cassandre Bégous est une voix forte dans les débats LGBTQI+ en France. Il se distingue par une approche à la fois militante et théorique, combinant vécu personnel, analyse historique, et critique politique. Il est membre actif du groupe thématique “Droits nouveaux et LGBTI” de La France Insoumise, où il organise des formations et conférences.
Son positionnement dépasse l’identité LGBTQI+ pour embrasser une vision intersectionnelle : il lie les oppressions de genre, de classe, de race et de sexualité. Cette grille de lecture guide son action, que ce soit à travers ses interventions dans les colloques ou dans ses textes publiés.
En 2021, il coanime avec Fabrice Torro une série de formations sur les droits LGBTQI+ au sein de LFI, qui vise à structurer une réponse politique cohérente contre les discriminations. Son rôle dans la stratégie éducative et militante du mouvement est central.
La France Insoumise (LFI) : engagement politique et pensée critique
Cassandre Bégous est proche de La France Insoumise (LFI), le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon. Il y joue un rôle non parlementaire mais stratégique, en tant que formateur, analyste et contributeur intellectuel.
Au sein de LFI, il défend une ligne résolument progressiste et universaliste, tout en restant attentif aux nouvelles revendications liées aux minorités de genre et d’identité. Il contribue notamment à redéfinir ce que LFI appelle les « droits nouveaux », une extension des droits sociaux et civils à des sphères jusqu’alors marginalisées (identité de genre, droits des personnes trans, parentalités multiples, etc.).
Il participe également à l’Institut La Boétie, le think tank de LFI, dans lequel il co-signe des rapports et des notes analytiques sur des thèmes clés comme le genre, l’extrême droite, et la démocratie.
Publications : la pensée face à l’extrême droite
En septembre 2024, Cassandre Bégous co-publie un ouvrage marquant : « Extrême droite : la résistible ascension ». Ce travail collectif, publié par l’Institut La Boétie, analyse la progression électorale, culturelle et idéologique de l’extrême droite en France et en Europe.
Bégous y signe des chapitres centrés sur l’instrumentalisation du genre et de la sexualité par les mouvements réactionnaires. Il y démontre comment des discours transphobes ou homophobes sont utilisés comme vecteurs de populisme autoritaire. Cette analyse documentée déconstruit les mythes d’une extrême droite prétendument protectrice de l’ordre et des valeurs, en révélant ses ancrages discriminatoires.
Il y insiste aussi sur la nécessité de construire des contre-discours : non seulement militants, mais aussi académiques, pédagogiques et populaires.
Controverses et liberté de ton : l’affaire du lycée Maurice-Ravel
En novembre 2024, Cassandre Bégous crée la polémique en commentant une affaire médiatisée : celle du proviseur du lycée Maurice-Ravel, qui avait contraint une élève à retirer son voile. Ce dernier avait ensuite reçu des menaces.
Bégous, lors d’une diffusion en direct sur Twitch, déclare que ces réactions hostiles étaient « un peu méritées », non pour excuser la violence mais pour souligner que le proviseur lui-même avait, selon ses termes, agi de manière autoritaire. Il contextualise l’événement dans un climat tendu de discrimination islamophobe en milieu scolaire.
Cette déclaration est reprise dans les médias, notamment par Le JDD, et alimente un débat public sur les limites de la laïcité, la liberté d’expression, et les dérives autoritaires dans l’institution scolaire. Pour Bégous, cette affaire révèle une France fracturée, dans laquelle l’autorité scolaire peut aussi être le vecteur de discriminations.
La question de la fluidité de genre : histoire et réhabilitation
Parmi les publications intellectuelles les plus notables de Bégous, on retrouve sa co-signature de la note : « La fluidité de genre de l’Antiquité à nos jours », publiée par l’Institut La Boétie.
Ce texte retrace l’histoire des identités non binaires, des figures intersexes et transgenres dans différentes civilisations. De l’Antiquité grecque aux sociétés autochtones, en passant par le Moyen Âge, il démontre que la diversité de genre n’est ni nouvelle ni marginale. Elle a toujours existé, bien qu’invisibilisée ou stigmatisée par les systèmes patriarcaux et coloniaux.
Pour Bégous, il s’agit d’un travail de mémoire historique, mais aussi d’un levier politique : redonner une légitimité historique aux identités minoritaires pour mieux contrecarrer les discours haineux actuels.
Cassandre Bégous, Seydoux, et les dynamiques culturelles
Le nom de Seydoux apparaît parfois associé à celui de Bégous dans des recherches ou discussions (cassandre begous seydoux), bien que rien n’indique de relation directe ou familiale avec l’actrice Léa Seydoux ou les membres de la famille industrielle du même nom.
Toutefois, on peut y lire une confusion ou un reflet de l’intérêt médiatique porté à Bégous, souvent perçu comme une figure médiatique intellectuelle à l’image de certains artistes ou célébrités engagées.
Son apparence, son aisance médiatique, et sa posture de public intellectual le rendent accessible à un public large et contribuent à tisser des passerelles entre les milieux militants, culturels et académiques.
Bégous et RAZ : vers une critique radicale
L’acronyme RAZ dans cassandre begous RAZ peut être associé à la mouvance « Révolution, Autonomie, ZAD », ou à une critique radicale de l’ordre établi. Si Bégous ne revendique pas explicitement une affiliation aux milieux ZADistes ou anarcho-autonomes, sa pensée en partage certaines orientations : remise en cause de l’État autoritaire, rejet de l’ordre capitaliste, défense de l’autonomie collective.
Dans ses prises de parole, il affirme régulièrement l’urgence d’un renouveau démocratique radical, horizontal, participatif. Il critique les formes de représentations traditionnelles et salue les expérimentations politiques locales (assemblées citoyennes, budgets participatifs, luttes écologistes de terrain).
Vulgarisation, médias et réseaux sociaux
Cassandre Bégous est aussi une figure médiatique à part entière. Il utilise Twitch, YouTube, X (ex-Twitter) et d’autres plateformes pour diffuser ses idées, réagir à l’actualité et former un public jeune à la pensée critique.
À travers des émissions comme La Boétie à la maison, il vulgarise les grands enjeux politiques contemporains. Il parle de manière directe, accessible, avec un vocabulaire politique exigeant mais jamais élitiste. Ce style contribue à son succès numérique et à l’élargissement de son audience, au-delà des seuls cercles militants.
Il s’inscrit dans une tradition de la gauche intellectuelle francophone, dans la lignée d’Édouard Louis, Rokhaya Diallo ou Frédéric Lordon : critique du capitalisme, sensibilité aux luttes minoritaires, et volonté de produire une pensée émancipatrice.
Une vision pour l’avenir : société inclusive et démocratie radicale
Quel est le projet de société défendu par Cassandre Bégous ? Il s’articule autour de plusieurs piliers :
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Justice sociale : redistribution des richesses, droit au logement, santé et éducation pour tous.
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Émancipation individuelle et collective : reconnaissance des identités de genre et de sexualité, droit à l’autodétermination.
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Démocratie directe : participation citoyenne, refonte des institutions, pouvoir aux assemblées locales.
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Écologie populaire : lutte contre le changement climatique ancrée dans les besoins des classes populaires.
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Antifascisme actif : réponse politique, culturelle et sociale à la progression de l’extrême droite.
Il incarne une génération politique qui ne sépare plus les luttes sociales des luttes identitaires, ni les enjeux de genre de ceux du capitalisme.
Conclusion
Cassandre Bégous est l’un de ces intellectuels organiques du XXIe siècle. À la croisée de l’analyse critique et de l’action politique, il trace un sillon unique dans le débat public français. Ni académique retiré, ni militant isolé, il est au cœur de la bataille idéologique qui se joue aujourd’hui : celle pour une société plus juste, plus libre, plus égalitaire.
Son parcours, ses textes, ses prises de position — parfois clivantes — traduisent une volonté sincère de changer les choses. Et dans un monde où les repères s’effondrent, une telle voix mérite d’être écoutée.